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Philippe Car (…) joue avec le vide et le plein. Tel un gymnaste couleur de nuit, il apparaît comme le frère de tous les saltimbanques du monde, sans autres atouts que sa parole, ses silences, ses mimiques et la souplesse de ses mouvements. L’exercice auquel se livre Philippe Car est funambulesque : il repose sur le fil de son active solitude. (…) Cette biographie théâtrale est dans l’enchantement. (…) Car est un acteur-conteur passionnant mais, surtout, il fait du pauvre, du minuscule, de l’élémentaire un langage d’une folle abondance. C’est un baladin de haute lignée… un artiste profond, d’une douce rigueur, comme venu de ces tableaux où cirque et théâtre sont dans leur plus belle vérité imaginée. |
extrait de l’article de Gilles Costaz : La vie glorieuse d’un homme fragile.
Dans son intégralité ici.
INTRODUCTION — LA NÉCESSITÉ DU THÉÂTRE
Le véritable esprit, c’est celui qui donne des ailes à l’enthousiasme.
L’éclat de rire est une gamme montante.
Ce qui est léger c’est l’âme.
Et voilà pourquoi il faut un théâtre où, exaltant avec du lyrisme, moralisant avec de la beauté, consolant avec de la grâce, les poètes, sans le faire exprès, donnent des leçons d’âme ! Voilà pourquoi il faut un théâtre poétique, et même héroïque !
Il est bon que de temps en temps un peuple réentende le son de l’enthousiasme.
Nous, surtout, qui n’avons plus agora ni forum, comment les connaîtrions-nous, ces grands moments d’unanimité, ces frissons éprouvés en commun, ces frémissements des forces impatientes ?
C’est au théâtre que les âmes côte à côte, peuvent se sentir des ailes…
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INTENTION
Au-delà du projet artistique d’Edmond Rostand, il y a un véritable projet humain. À travers son amour des mots, la prodigalité de ses images, son lyrisme, sa truculence, sa verve, son ingéniosité, l’auteur fabrique un théâtre qui s’adresse à tous. Peu importe que l’on soit riche ou pauvre, croyant ou incroyant, sa grande vertu c’est l’enthousiasme. Les héros d’Edmond Rostand nous montrent que le bonheur doit s’édifier en nous. Et que ce qui nous grandit, qui décuple nos forces, ce n’est pas de l’atteindre, de le posséder… c’est de le poursuivre tout au long de notre existence.
Donner un sens à sa vie. Cet idéal moral que le poète exalte, élève le drame de la vie et nous permet de vivre avec ce brin de panache, ce rêve de travailler au bien-être de l’humanité et ce, jusque dans les tâches les plus modestes que nous accomplissons.
Philippe Car, Mars 2018
PS : Je suis seul en scène, enfin presque…
accompagné par un musicien joueur de kora.
Musique et bande-son accompagnent tout le spectacle, découpé comme un film.
LA FABULEUSE HISTOIRE D’EDMOND ROSTAND ! (L’ILLUSTRE AUTEUR DE CYRANO)
Le spectacle raconte toute la vie d’Edmond, de sa naissance à sa mort. Son histoire s’inscrit dans l’histoire du théâtre, à la passionnante époque de l’invention de la mise en scène. Nous le voyons assister, penaud, au montage de ses premières pièces, grandir face à la fabrication de ses propres spectacles qu’il finit par diriger entièrement.
Nous assistons à ses séances de répétition, face aux immenses acteurs qu’il eut la chance de diriger : Sarah Bernhardt, Constant Coquelin, Lucien Guitry… harassé par ses doutes et ses interrogations.
Les scènes sont souvent l’occasion d’entendre les plus beaux passages de ses pièces à travers les personnages principaux, Cyrano, l’Aiglon, les animaux de Chantecler… Épopée-performance jouée par un seul comédien, accompagné d’un musicien koriste. Œuvre onirique et poétique qui raconte l’histoire d’un poète, inventeur de théâtre.
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SYNOPSIS
La famille Rostand s’installe à Marseille juste avant la révolution. Grands bourgeois, armateurs, affairistes, maire de Marseille, ils sont aussi tous artistes et tous préoccupés et par le bien-être du peuple.
La 1re pièce d’Edmond est un vaudeville : Le Gant Rouge. C’est un semi-échec mais qui participe déjà à le faire connaître à Paris.
Entre recueils de poésie et théâtre, il écrit pour Sarah Bernhardt, est joué à la comédie française avant de triompher avec Cyrano. Le succès sera équivalent avec L’Aiglon, à nouveau joué par Sarah Bernhardt. Et c’est sa dernière pièce, Chantecler, qui met en scène plus de 80 animaux de basse-cour, qui verra exploser son originalité, son inventivité et sa verve.
Il traverse la guerre dans le désespoir et meurt le 30 novembre 1918, enthousiasmé par l’armistice.
L’ÉQUIPE DE CRÉATION
Une pièce de : Philippe Car et Yves Fravega
Avec : Philippe Car, accompagné en musique par Arthur Péneau et en coulisses par Fabrice Rougier (régie plateau)
Mise en scène : Philippe Car, Yves Fravega et toute l’équipe de création
Composition musicale : Vincent Trouble
Ambiances sonores : Pascale Stevens
Création du son : Christophe Cartier
Scénographie et lumière : Julo Etievant
Assistanat création lumière : Brendan Royer
Accessoires : Bruno Montlahuc et Yann Norry
Costumes : Christian Burle
Assistanat mise en scène : Laurence Bournet, Laura Sceaux, Soizic de la Chapelle
Régie lumière : Jean-Yves Pillone (en alternance avec Brendan Royer)
Régie son : Christophe Cartier (en alternance avec Vincent Trouble)
Avec la complicité de Valérie Bournet et de toute l’équipe de l’Agence de Voyages Imaginaires.
Production : Agence de Voyages Imaginaires / Cie Philippe Car
La kora est traditionnellement l’instrument du griot, celui qui conte, qui rapporte les faits.
Elle amène la poésie dans le réel…
C’est exactement ce rôle qu’elle joue dans le spectacle : transposer cette histoire du monde réel duquel elle est issue vers un monde poétique qui pourrait être imaginaire. C’est Arthur Péneau qui porte cet instrument magique, ainsi que sa trompette, sa guitare, son sifflet d’oiseau et sa bouille de clown.
S’éloignant des sonorités africaines habituellement jouées à la kora, Vincent Trouble avec ses merveilleuses compositions musicales, nous amène dans un ailleurs totalement original.
Pascale Stevens a fabriqué autour de moi un décor sonore dont la force d’évocation font exploser les murs du théâtre et décoller le public vers un monde imaginaire…
Enfin le son de ce spectacle ne serait pas ce qu’il est sans l’inspiration de Christophe à l’ingénierie sonore, et à la régie.
Merci à vous quatre pour tous vos talents.
Coproductions :
Les Théâtres/Marseille, Théâtre de Grasse, Espace Nova/Velaux, Théâtre Jean Le Bleu/Manosque, Le Cratère/Scène nationale d’Alès, Maison des Arts du Léman/Thonon, Bonlieu/Scène nationale Annecy
Avec le soutien de la SPEDIDAM et la participation artistique de l’ENSATT.
L’Heure Bleue-Ville de Saint-Martin-d’Hères Scène-régionale Auvergne-Rhône-Alpes finance l’ensemble de la matière première nécessaire à la confection des costumes et des postiches.
L’Agence de Voyages Imaginaires est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC PACA et la Ville de Marseille, subventionnée par la Région PACA et le Département des Bouches-du-Rhône.
Ce spectacle est soutenu et fabriqué en complicité avec Denis Paranque, descendant de la famille Rostand. Michel Forrier, véritable encyclopédie vivante de la famille Rostand, s’est engagé à nos côtés dans l’aventure de la fabrication de ce spectacle. Avec le soutien du Festival Edmond Rostand 2018. |
LA PRESSE EN PARLE
« Du panache et du charisme. Philippe Car, directeur de l’Agence de Voyages imaginaires, pilier de la scène marseillaise, n’en manque pas. Son seul en scène, La fabuleuse histoire d’Edmond Rostand, est sans doute l’un des hommages les plus personnels et les plus réussis parmi ceux qui sont rendus cette année à l’auteur de Cyrano de Bergerac. (…) Sa grande réussite est de nous faire partager le plaisir des mots, et de nous faire goûter la beauté d’une langue qui n’est plus tout à fait la même qu’aujourd’hui. » La Provence, Marie-Eve Barbier – 01/11/2018 « Si l’on ressort de « La fabuleuse histoire d’Edmond Rostand » totalement bouleversée c’est parce que Philippe Car prodigieux comédien éclaire l’ensemble avec la même générosité et humilité que celles montrées par l’auteur durant son parcours atypique. » Destimed, Jean-Rémi Barland – 04/11/2018 « La virtuosité de Philippe Car relève de l’artisanat de haut vol : techniques vocale et physique, maitrise du geste symbolique et de l’espace, humour instantané lorsque d’inévitables accrocs surviennent, et, surtout, une poésie douce parfois qui illumine son regard. » Zibeline, Agnès Freschel – 11/11/2018 « Un presque seul en scène habité, (un musicien multi-cordes vient ponctuer cette épopée), gorgé de soleil et de lyrisme qui donne envie à toute la famille de se plonger dans une œuvre injustement tronquée dans nos mémoires collectives. » I/O Gazette, Marie Sorbier – 22/11/2018