ÉDITO JUILLET
Envie de vous dire MERCI et bel été à tous·tes de la part de toute la troupe. Alors OUI merci de jouer, de rêver, d’imaginer, de rire, d’être ému·es, de s’interroger avec nous. Nous revenons du Domaine de l’Étang des Aulnes, un lieu de résidence de théâtre magique, près d’un grand étang où nagent des silures géants ! Prenez soin de vous, de votre corps, de vos ami·es, des enfants, des arbres… Un spécial KISS à Léa Belhomme qui a embarqué il y a 4 ans dans l’aventure et qui part voyager vers d’autres continents. Tu vas nous manquer Belle Fleur de Citronnier !! Valérie
[…] La contemplation, ce qu’on appelle la poésie, c’est le contraire précisément. C’est le contraire même de ce qu’on entend trop souvent par poésie. Ce n’est pas une décoration, ce n’est pas une joliesse, ce n’est pas quelque chose d’esthétique, c’est comme mettre la main sur la pointe la plus fine du réel. Et en le nommant, de le faire advenir. Le réel est du côté de la poésie et la poésie est du côté du réel. Les contemplatifs, quels qu’ils soient, peuvent être des poètes connus comme tels, mais ça peut être aussi un plâtrier en train de siffler comme un merle dans une pièce vide. Les instants de contemplation sont des instants de grand répit pour le monde, car c’est dans ces instants-là que le réel n’a plus peur d’arriver à nous… Il n’y a plus rien de bruyant dans nos cœurs ou dans nos têtes. Les choses, les animaux, les fantômes qui sont réels, tout ce qui est de l’ordre du vivant se rapproche de nous et vient trouver son nom, vient mendier son nom. Habiter poétiquement, ce serait peut-être d’abord regarder en paix, sans intention de prendre, sans chercher […] — Christian Bobin, Le plâtrier siffleur |
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Et, d'ici là, attention au temps car risque de tendinite !
Petits et grands, nous nous sommes tous amusés emportés dans ce délire rythmé
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